La généalogie de familles de Clair NB, du Haut-Madawaska et de Restigouche-Ouest: Michel Long

La généalogie de Michel Long

fils de Philip & de Julie Couillard-Després

Dans le recensement de 1851 à Clair,

on a indiqué que Michel était

coordonnier & cultivateur

(Shoemaker & farmer)

1. Introduction

Où est la descendance de Michel Long ? Les descendants de Romain, fils aussi de Philip, ne se sont pas vraiment préoccupés du sort des autres enfants de Philip. Leur attention a surtout porté sur Romain et la recherche des origines de Philip. C’est compréhensible. Mais, il pourrait bien y avoir une raison plus valable qui explique le fait que Michel n’a pas laissé de traces dans la région même avec une progéniture fort nombreuse.

Lorsqu’on scrute les bases de données généalogiques, on constate que les arbres de famille se rapportant aux autres enfants de Philip sont rares et ceux qui existent ne débordent pas d’informations pertinentes, à part, bien sûr, la lignée de Romain. Dans le cas de Michel, benjamin de la famille de Philip & de Julie, on trouve quelques arbres de famille, tout au plus. Je me suis inspiré de ces arbres pour dresser le tableau de généalogie qui figure dans ce document-ci.

J’ai aussi fait un effort pour trouver les documents vitaux associés à la famille de Michel. Ces documents de base tels que les baptistères et les certificats de mariage sont essentiels, évidemment. En même temps qu’on cherche ces documents, on constate des choses étonnantes.

J’accorde beaucoup d’importance aux recensements lorsqu’ils existent. Bien souvent, on indique l’existence d’un membre d’une famille sans que l’on puisse, cependant, dénicher un baptistère. Le recensement permet aussi de situer la famille à un endroit précis. La famille de Michel vivait à Clair, bien que les documents vitaux proviennent de l’église de Frenchville, de St-François et de Clair. Michel avait un terrain à Clair tel qu’il est indiqué sur les cartes de la province du Nouveau-Brunswick. Clair est devenue une paroisse indépendante à la fin du 19e siècle seulement.

La difficulté que présentent les recensements, c’est d’identifier les individus parce que souvent le nom dans la vie courante et rapporté dans le recensement est différent de celui inscrit sur le baptistère.

Les recensements de 1851 et de 1871 sont déterminants pour la famille de Michel. Voici pourquoi. D’abord, Michel s’est marié à deux reprises. La première épouse de Michel est décédée entre les deux recensements. Ensuite, il existe des enfants pour lesquels je n’ai pas trouvé de baptistère. Enfin, il existe un baptistère pour Noé, alors qu’il n’apparaît pas dans le recensement de 1871. Et ce n’est pas tout.

Le fait que les baptistères de cette famille se trouvent à Frenchville et non à St-Basile ou à St-François a pu décourager certains chercheurs.

Après avoir scruté à la loupe les Répertoires Poitras, j’en tire les commentaires suivants:

(1) Michel ne serait pas décédé au Canada;

(2) Ce pourrait être aussi le cas de sa 2e épouse, Marguerite Thériault;

(3) Quatre garçons seulement sont issus de Michel: Michel, Thomas, Bélone & Noé;

(4) Quelques filles sont demeurées dans la région du Madawaska, mais on ne sait rien du sort des autres filles;

(5) Dans les Répertoires Poitras, je n’ai pu trouver un dossier se rapportant aux trois fils de Michel;

(6) Je n’ai pas trouvé le certificat de décès pour Michel, bien qu’un gérant d’arbre de famille indique qu’il est décédé en 1994;
(7) Le baptistère de Marie-Claire se trouvait à Frenchville et non à Cacouna;
(8) Pour les derniers enfants, il y a de l’incertitude quant à leur nom véritable.

Lors du recensement de 1851, Marie-Julie Couillard, mère de Michel, était toujours vivante et habitait chez-lui. Elle a dit avoir 78 ans, alors qu’elle en avait 75. Peu de gens à cette époque connaissaient leur âge avec exactitude. Pour le reste de la famille de Michel, les âges indiqués dans le recensement de 1851 manquent aussi de précision. C’était le cas de la plupart des autres familles.

En faisant le compte, Michel aurait engendré 19 enfants. En 1851, neuf enfants sont énumérés dans le recensement.

Lors de son mariage, le curé de Cacouna a indiqué que Michel demeurait au Madawaska. Je n’ai pas trouvé de baptistère à Frenchville pour Marie qui figure dans le recensement.

J’ai examiné les recensements de 1851, 1871 & 1881. Il semble que cette famille se soit éclipsée peu après 1851. Certes, quelques enfants sont restés dans la région comme il est indiqué dans le tableau de généalogie. Cependant, pour la majorité, on ne trouve aucune trace. Je crois que cette famille a immigré aux États-Unis dans la 2e partie du 19e siècle comme un grand nombre de Québécois. Le travail en usine, les « sweatshops » offraient un revenu stable qu’on ne pouvait générer sur une ferme. Bien sûr, ce n’est q'une hypothèse. J’espère que d’autres chercheurs auront de meilleures réponses que les miennes.

2. Le tableau de généalogie

2. La documentation

Baptême de Marie-Claire
le 26 octobre 1844 à Frenchville ME.

Baptême d’Artémise
le 28 février 1846 à Frenchville ME.

Baptême d’Émérance

le 30 mai 1847 à Frenchville ME.

Baptême de Philomène
le 15 juillet 1848 à Frenchville ME.

Baptême de Michel

le 3 octobre 1849 (né le 30 septembre) à Frenchville ME.

Baptême de Flavie

le 10 janvier 1851 (née le 4) à Frenchville ME.

Baptême de Thomas

le 28 juin 1852 à Frenchville ME.

Baptême de Marcelline

le 4 novembre 1853 à Frenchville ME.

Baptême de Nathalie
le 17 février 1855 à Frenchville ME.

Baptême de Michel Anne
le 20 juin 1857 à Frenchville ME.

Même événement sous un format différent.

Décès d’Anne
le 9 septembre 1857 à Frenchville ME.

Baptême de Noë
le 1er juillet 1859 à Frenbchville ME.