lundi 23 février 2015

Armand Sirois

La généalogie d’Armand Sirois
marié à Laurente Lévesque

C’étaient des balles de plomb

Vous croyez peut-être que je fais ce travail machinalement, comme un robot. Loin de là. Mon niveau d’intérêt conserve sa vitesse de croisière. Ce n’est guère difficile lorsqu’il s’agit de gens qu’on a connus. Mais, celui-ci, je ne l’ai pas connu autant que mon père. Ah! Ça non ! Certes, je le rencontrais de temps à autre au garage de mon père. Il était bâti comme un ours.

Un lanceur impitoyable
Mon père a parlé de lui toute sa vie. Il l’admirait. Voici Pourquoi. Lorsque mon père était jeune, il n’y avait pas de télé. Alors, les gens s’organisaient des jeux d’équipe. À Clair, un sport a fait fureur pendant une certaine période, lorsque mon père était jeune. C’était le baseball. Il faut admettre que la venue d’un lanceur talentueux a rendu cette équipe locale populaire. Les gens étaient fiers de leur équipe qui ne manquait pas les occasions de se mesurer à d’autres. On gagnait plus souvent que les lois du hasard le permettent.

Sans se plaindre
Mais, je ne vais pas vous parler de ce lanceur qui arrivait de l’armée américaine, un colosse qui lançait des balles de plombs et qui arrivait toujours avec une heure de retard. Il avait le sens du spectacle, comme disait mon père. Je vais plutôt vous parler du receveur derrière le marbre, ce gros ours : Armand Sirois.

Mon père nous a raconté toute sa vie à quel point il trouvait inconcevable qu’Armand Sirois, avec un équipement de base rudimentaire, tolère un match complet avec ne main si enflée qu’il inquiétait tout le monde. Pourtant, lui ne s’en plaignait pas. Un dur à cuire. Mes souvenirs de cette époque n’ont rien de comparables à ceux de Jean-Louis Lang.

Armand et Laurente
Armand a marié Laurente Lévesque à Clair en 1947. Laurente était la fille de François B. Levesque et Adèle Madore. Ce couple s’est marié à Fort Kent Me en 1914. Personne n’a encore trouvé le baptistère de Laurente qui était, en passant, la sœur de l’épouse d’Auguste McDonald, Laurette.

Armand et Laurente ont eu fils seul enfant, Jean-Guy, qui vit présentement dans le même foyer que ma mère. Il a exactement mon âge. Chaque fois que je visite ma mère, j’en profite pour le saluer. Quel souvenir me vient-il en mémoire chaque fois que je le rencontre…?

Les Sirois de Rivière-Ouelle
Parce que la plupart des dossiers que je cherchais sont bien enregistrés au Québec, je n’ai mis que quelques heures à remonter la généalogie d’Armand. Mais, au Madawaska j’ai mordu sur un os dur. Il y avait plusieurs Félix Sirois. Mais, grâce au Répertoire des mariages de M. Jean-Guy Poitras, je me suis retrouvé finalement à Rivière-Ouelle. Là, j’ai mordu dans le gâteau au chocolat! Je me suis régalé.

Les ancêtres d’Armand ont longtemps vécu à Rivière-Ouelle, Kamouraska. C’est Félix qui fut le premier à s’établir à St-François. Alors qu’il était établi à St-François, il a marié Catherine qui résidait à Rivière-Ouelle.

Il y avait d’autres Sirois à St-Hilaire. Je reviendrai sur cette autre lignée de St-Hilaire, car l’une des descendantes d’Hubert Sirois de cet endroit, Édith, a marié Docithée Nadeau qui est le grand-père de ma grand-mère Ernestine Nadeau-Albert.

Un rapide coup d’œil au tableau de généalogie montre que les ancêtres d’Armand ont été sédentaires en vivant près de deux siècles dans le comté de Kamouraska. Je n’ai pu remonter jusqu’en France. Dans le prochain document, je vais percer ce mur difficile à franchir.

Cet humble document se veut aussi un clin d’œil à mon père qui admirait ses coéquipiers au baseball. 

Texte de Jean-Louis, amateur de cette époque

Père Lucien Levesque a été vicaire à Clair de 1958 à 1963 et il a déjà joué sur ce terrain. On m'a demandé de reproduire l'article écrit dans le journal du Madawaska il y a 2 ans.


Ils étaient les meilleurs. Quand j’ai appris que, le Centre des congrès ’Edmundston sera l’hôte du banquet et de la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée sportive, j’ai pensée tout de suite à la fameuse équipe de base-ball de Clair au début des années cinquante. J’habitais en face de ce beau terrain de base-ball, propriété de M. Ligorie Long. Les dimanches midi d’été, lorsqu’on entendait la musique des marches militaires provenant des haut-parleurs, mes frères et moi, on se dépêchaient à diner pour aller aider les enfants de M. Ligorie à préparer le terrain.

Le tracteur vert « John Deer », trainant une grosse plateforme pour égaliser le terrain, était conduit par Bernard. En partant du monticule, il tournait en spirale. Parfois, on sautait sur la plateforme pour donner plus de poids. Ah, il devenait beau ce terrain! Patrick, Lewis (feu Père Lewis), Gilles et Hermel s’occupaient à tracer, avec de la « chaux», de belles lignes blanches à partir du marbre « home plate » vers le premier et le troisième buts. Les filles de M. Ligorie s’occupaient de la cantine.

Vers 13h., on voyait arriver les équipes adverses : de Fort-Kent, de d’Escourt, de Rivière-Bleue avec les Labrecque… On était surtout impressionnés de voir arriver les joueurs de Loring Air Base de Limestone avec leur gros autobus, leurs beaux habits et les vingt beaux batons neufs de base-ball qu’ils plaçaient en spirale. Parfois Lewis et moi montions en arrière du panneau d’affichage pour accrocher des numéros afin d’indiquer les balles, les prises, les retraits et les points.

À 13h45, l’annonceur Marcel Lang, devant son micro, donnait l’allignement des deux équipes. « Pour Clair, le receveur est Grégoire Levasseur, ou Armand Sirois ou Ronald « Tibou » Albert ou Bob Fyfe. » (Vous vous rappellez des gants des receveurs en forme de beigne. On dit que le milieu du gant était tellement mince que le receveur plaçait une tranche de « steak » pour adoucir la douleur des balles venant des lanceurs.)

« Les lanceurs sont Andy Fréchette, Lauréat « Ty » Thériault, Roland Daigle, Ronald Leblanc, le séminariste Jean-Guy Lang. Au premier but, Bob Clair. Au deuxième but, Gérard Long. Au troisième but, le frappeur de circuit Lucien L.Long. À l’arrêt court, Méderic « Titi » Morin. Dans le champ arrière, Réginald, Fernand, Rodolphe, Ronald « Chin » Long ou Paul Émile Paillard. »

À 14h, l’arbitre Roland Morin criait : « Play ball ».
Il y avait certainement d’autres joueurs, comme les trois Pelletier, les Lamarre, les Labbé de Fort-Kent. Mais pour moi, à cette époque, cette équipe de Clair était la meilleure de notre région, du comté du Madawaska.
Jean-Louis Lang
St-Jacques

Mariage de Félix de Félix & Albertine Marchand.
Félix était le fils de Paschal et d’Henriette Pelletier
(suite)
(suite)
Mariage de Félix & Henriette Pelletier
(suite)
Décès de Félix Sirois
 Mariage de Joseph & Archange Miville
 (suite)
 Mariage de Joseph & Catherine Migner
 Recensement de 1921 à St-François
Baptême de Théodore Sirois
 Famille de Théodore Sirois
 Suite (leurs âges)

Mariage de Théodore & Angélique Caron

Bapt^me de Théodore Sirois, fils de Théodore et Angélique Caron
 Paschal et Henriette en 1941
 Famille de Paschal & Henriette en 1991
Mariage de Féix & Albertine Marchad

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