La généalogie d’Armand Sirois
C’étaient des balles de plomb
Vous croyez peut-être que je fais ce
travail machinalement, comme un robot. Loin de là. Mon niveau d’intérêt
conserve sa vitesse de croisière. Ce n’est guère difficile lorsqu’il s’agit de
gens qu’on a connus. Mais, celui-ci, je ne l’ai pas connu autant que mon père.
Ah! Ça non ! Certes, je le rencontrais de temps à autre au garage de mon père.
Il était bâti comme un ours.
Un lanceur impitoyable
Mon père a parlé de lui toute sa vie. Il
l’admirait. Voici Pourquoi. Lorsque mon père était jeune, il n’y avait pas de
télé. Alors, les gens s’organisaient des jeux d’équipe. À Clair, un sport a
fait fureur pendant une certaine période, lorsque mon père était jeune. C’était
le baseball. Il faut admettre que la venue d’un lanceur talentueux a rendu
cette équipe locale populaire. Les gens étaient fiers de leur équipe qui ne
manquait pas les occasions de se mesurer à d’autres. On gagnait plus souvent
que les lois du hasard le permettent.
Sans se plaindre
Mais, je ne vais pas vous parler de ce
lanceur qui arrivait de l’armée américaine, un colosse qui lançait des balles
de plombs et qui arrivait toujours avec une heure de retard. Il avait le sens
du spectacle, comme disait mon père. Je vais plutôt vous parler du receveur
derrière le marbre, ce gros ours : Armand Sirois.
Mon père nous a raconté toute sa vie à quel
point il trouvait inconcevable qu’Armand Sirois, avec un équipement de base
rudimentaire, tolère un match complet avec ne main si enflée qu’il inquiétait
tout le monde. Pourtant, lui ne s’en plaignait pas. Un dur à cuire. Mes
souvenirs de cette époque n’ont rien de comparables à ceux de Jean-Louis Lang.
Armand et Laurente
Armand a marié Laurente Lévesque à Clair en
1947. Laurente était la fille de François B. Levesque et Adèle Madore. Ce
couple s’est marié à Fort Kent Me en 1914. Personne n’a encore trouvé le
baptistère de Laurente qui était, en passant, la sœur de l’épouse d’Auguste
McDonald, Laurette.
Armand et Laurente ont eu fils seul enfant,
Jean-Guy, qui vit présentement dans le même foyer que ma mère. Il a exactement
mon âge. Chaque fois que je visite ma mère, j’en profite pour le saluer. Quel
souvenir me vient-il en mémoire chaque fois que je le rencontre…?
Les Sirois de Rivière-Ouelle
Parce que la plupart des dossiers que je
cherchais sont bien enregistrés au Québec, je n’ai mis que quelques heures à
remonter la généalogie d’Armand. Mais, au Madawaska j’ai mordu sur un os dur.
Il y avait plusieurs Félix Sirois. Mais, grâce au Répertoire des mariages de M.
Jean-Guy Poitras, je me suis retrouvé finalement à Rivière-Ouelle. Là, j’ai
mordu dans le gâteau au chocolat! Je me suis régalé.
Les ancêtres d’Armand ont longtemps vécu à
Rivière-Ouelle, Kamouraska. C’est Félix qui fut le premier à s’établir à
St-François. Alors qu’il était établi à St-François, il a marié Catherine qui
résidait à Rivière-Ouelle.
Il y avait d’autres Sirois à St-Hilaire. Je
reviendrai sur cette autre lignée de St-Hilaire, car l’une des descendantes
d’Hubert Sirois de cet endroit, Édith, a marié Docithée Nadeau qui est le
grand-père de ma grand-mère Ernestine Nadeau-Albert.
Un rapide coup d’œil au tableau de
généalogie montre que les ancêtres d’Armand ont été sédentaires en vivant près
de deux siècles dans le comté de Kamouraska. Je n’ai pu remonter jusqu’en
France. Dans le prochain document, je vais percer ce mur difficile à franchir.
Cet humble document se veut aussi un clin
d’œil à mon père qui admirait ses coéquipiers au baseball.
Texte de Jean-Louis, amateur de cette époque
Père Lucien
Levesque a été vicaire à Clair de 1958 à 1963 et il a déjà joué sur ce terrain.
On m'a demandé de reproduire l'article écrit dans le journal du Madawaska il y
a 2 ans.
Ils étaient les
meilleurs. Quand j’ai appris que, le Centre des congrès ’Edmundston sera l’hôte
du banquet et de la cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée
sportive, j’ai pensée tout de suite à la fameuse équipe de base-ball de Clair
au début des années cinquante. J’habitais en face de ce beau terrain de
base-ball, propriété de M. Ligorie Long. Les dimanches midi d’été, lorsqu’on
entendait la musique des marches militaires provenant des haut-parleurs, mes frères
et moi, on se dépêchaient à diner pour aller aider les enfants de M. Ligorie à
préparer le terrain.
Le tracteur vert «
John Deer », trainant une grosse plateforme pour égaliser le terrain, était
conduit par Bernard. En partant du monticule, il tournait en spirale. Parfois,
on sautait sur la plateforme pour donner plus de poids. Ah, il devenait beau ce
terrain! Patrick, Lewis (feu Père Lewis), Gilles et Hermel s’occupaient à
tracer, avec de la « chaux», de belles lignes blanches à partir du marbre «
home plate » vers le premier et le troisième buts. Les filles de M. Ligorie s’occupaient
de la cantine.
Vers 13h., on voyait
arriver les équipes adverses : de Fort-Kent, de d’Escourt, de Rivière-Bleue
avec les Labrecque… On était surtout impressionnés de voir arriver les joueurs
de Loring Air Base de Limestone avec leur gros autobus, leurs beaux habits et
les vingt beaux batons neufs de base-ball qu’ils plaçaient en spirale. Parfois
Lewis et moi montions en arrière du panneau d’affichage pour accrocher des numéros
afin d’indiquer les balles, les prises, les retraits et les points.
À 13h45, l’annonceur
Marcel Lang, devant son micro, donnait l’allignement des deux équipes. « Pour
Clair, le receveur est Grégoire Levasseur, ou Armand Sirois ou Ronald « Tibou »
Albert ou Bob Fyfe. » (Vous vous rappellez des gants des receveurs en forme de
beigne. On dit que le milieu du gant était tellement mince que le receveur plaçait
une tranche de « steak » pour adoucir la douleur des balles venant des
lanceurs.)
« Les lanceurs sont
Andy Fréchette, Lauréat « Ty » Thériault, Roland Daigle, Ronald Leblanc, le séminariste
Jean-Guy Lang. Au premier but, Bob Clair. Au deuxième but, Gérard Long. Au
troisième but, le frappeur de circuit Lucien L.Long. À l’arrêt court, Méderic «
Titi » Morin. Dans le champ arrière, Réginald, Fernand, Rodolphe, Ronald « Chin
» Long ou Paul Émile Paillard. »
À 14h, l’arbitre
Roland Morin criait : « Play ball ».
Il y avait
certainement d’autres joueurs, comme les trois Pelletier, les Lamarre, les Labbé
de Fort-Kent. Mais pour moi, à cette époque, cette équipe de Clair était la
meilleure de notre région, du comté du Madawaska.
Jean-Louis Lang
St-Jacques
Mariage de Félix de Félix & Albertine Marchand.
Félix était le fils de Paschal et d’Henriette Pelletier
(suite)
(suite)
Mariage de Félix & Henriette Pelletier
(suite)
Décès de Félix Sirois
Mariage de Joseph & Archange Miville
(suite)
Mariage de Joseph & Catherine Migner
Recensement de 1921 à St-François
Baptême de Théodore Sirois
Famille de Théodore Sirois
Suite (leurs âges)
Mariage de Théodore & Angélique Caron
Bapt^me de Théodore Sirois, fils de Théodore et Angélique Caron
Paschal et Henriette en 1941
Famille de Paschal & Henriette en 1991
Mariage de Féix & Albertine Marchad
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire