La généalogie de Luc Corriveau,
époux de Laurette Beaulieu
Mariage de Luc Corriveau & de Laurette Beaulieu
le 25 avril 1943 à Clair NB.
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2. Le tableau de généalogie
Les Industries Corriveau de Caron-Brook NB
Mariage de Luc Corriveau & de Laurette Beaulieu
le 25 avril 1943 à Clair NB.
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Table des matières
1. Introduction
2. Le tableau de généalogie
3. Ma documentation
4. Les photos
5. Un geste de reconnaissance
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1. Introduction
1. Introduction
2. Le tableau de généalogie
3. Ma documentation
4. Les photos
5. Un geste de reconnaissance
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1. Introduction
La famille Corriveau de Caron-Brook est
connue et reconnue bien au-delà des frontières du Madawaska. Les raisons sont
multiples. Cette famille d’entrepreneurs oeuvre dans divers domaines, notamment dans l’agriculture. C’est grâce à leur initiative et à leur ténacité que nous
profitons de la farine de Sarazin qui sert à la fabrication des ployes, un met
unique et fort apprécié.
C’est intéressant de savoir que les résidus de la culture de Sarazin
servent à nourrir des porcs. Nos concepts écologiques modernes sont appliqués depuis belle lurette par les Corriveau.
Il n’y a pas si longtemps, la famille était
aussi connue pour fabriquer des barils de cèdre qui servaient à la récolte des
patates. Ils n’en produisent plus, même si la fabrique reste opérationnelle.
Du vivant de Luc Corriveau, il y avait
aussi une scierie. Là aussi, les gros moulins ont eu raison des moulins de type artisanal. De nombreuses raisons expliquent la disparition d’entreprises
florissantes à une époque, mais qui sont devenues peu rentables plus tard. Les
temps changent.
Ma documentation démontre que les Corriveau
sont des meuniers depuis, non pas cinq, mais sept générations sans interruption.
On ne s’improvise pas meunier. C’est un métier qui exige de faire fonctionner
une technologie fort complexe. Une meunerie exige de ses opérateurs qu’ils
aient des habiletés et des connaissances dans divers domaines. C’est lors d’une
visite à un tel moulin qu’on réalise qu’il faut être magicien pour opérer un moulin à farine.
J’ai visité à quelques reprises le Moulin
seigneurial des Éboulements dans le comté de Charlevoix. Je ne me lasse pas
d’admirer ce chef-d’œuvre de construction importé de France en 1790. On m’a dit
que cette technologie était plutôt allemande que française. De ce que je
connais du moulin des Corriveau, il me semble en tous points pareil à celui des
Éboulements.
Les Corriveau de Caron-Brook ont dû
reconstruire leur moulin après l’incendie de 1949. Même leur maison a été
ravagée par les flammes. Rien ne les arrête et leur entreprise ne cesse de
croître au grand bonheur de la communauté.
Comment devient-on meunier ? Les Corriveau
ont démontré que vos chances de devenir meuniers augmentent sensiblement
lorsque votre père est meunier et encore davantage lorsque votre grand-père
était meunier lui aussi.
Il est évident que les meuniers sont des
gens ingénieux, travailleurs, minutieux, patenteux, tenaces, infatigables,
alouette. J’ai surtout connu Luc Corriveau, et tous ces qualificatifs lui vont
à merveille.
Comme les ancêtres des Corriveau du
Caron-Brook ont vécu longtemps dans le comté de Bellechasse au Québec, j’ai
scruté quelques documents afin de savoir si les meuneries étaient nombreuses
dans cette région reconnue pour son agriculture.
Moulin Corriveau dans le comté de Bellechasse
C’est évident que l’agriculture ne peut se
développer dans une région sans la présence d’un moulin à farine. Il ne sert à
rien de cultiver des champs de blé si on ne peut moudre le grain récolté. Vous
venez de saisir l’importance des moulins à farine dans le développement d’une
région.
À une certaine époque, il y avait de
nombreux moulins au Madawaska. La plupart ont cessé leurs activités au profit
des grosses meuneries de capacité industrielle. Les Corriveau ont résisté en se
spécialisant dans la culture du Sarazin. Ça démontre la force de caractère des
Corriveau.
Dans le comté de Bellechasse, les moulins
poussaient comme des champignons au 18e et au 19e siècle.
J’ai été fort surpris de constater que plusieurs de ces familles opéraient à la
fois une scierie et une meunerie, comme les Corriveau du Caron-Brook qui, eux,
ont ajouté l’élevage du porc et la fabrication de barils de cèdre. C’est à
croire qu’à Caron-Brook les journées ont 36 heures et non 24 ! C’est à
couper le souffle.
Je crois que les Corriveau de Caron-Brook
connaissent bien leur lignée paternelle. Ils sont originaires de St-Vallier
dans le comté de Bellechasse. Mon travail a consisté surtout à trouver les
documents qui le démontrent sans équivoque. J’ai voulu aussi trouver tous les
documents se rapportant à leur lignée. Il est probable que quelques familles
ont plus d’enfants que je ne le montre dans mon tableau de généalogie. J’ai
épuisé mes sources de référence. J’ose croire que des membres de la famille
Corriveau au Québec pourraient en ajouter d’autres suite à leurs recherches. J’ai tout passé au peigne fin ce que j’ai à portée de main.
Je suis surtout satisfait de pouvoir
démontrer que les Corriveau « veillent au grain » depuis sept générations. Les
Corriveau sont devenus indissociables de l’industrie de la meunerie de par leur acharnement au travail et leurs qualités personnelles.
Je tiens à remercier chaleureusement Georges et Alfred Corriveau pour leur collaboration tout au long de cette recherche. C’est gens-là sont efficaces et généreux. Quel plaisir de travailler avec eux!
3. Ma documentation
Niveau 1 - François & Marguerite Bernard
Niveau 2 - Étienne & Catherine Bureau
Niveau 3a - Étienne & Louise-Françoise Gaboury
Niveau 3b - Étienne & Jeanne Robouin
Baptême de Marguerite Corriveau,
fille d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
au mois de mars 1709.
Baptême de Marie-Josephe Corriveau,
fille d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 25 mai 1721.
Baptême de Françoise Corriveau,
fille d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 14 mai 1726.
Baptême de Jean-Baptiste Corriveau,
fils d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 22 janvier 1716.
Baptême de Madeleine Corriveau,
fille d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 30 novembre 1704.
Baptême d’Augustin-Pierre Corriveau,
fils d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 2 novembre 1723.
Niveau 4 - Auguste Pierre & Élisabeth Fortin
Mariage de Pierre Corriveau et d’Élisabeth Fortin,
fils d’Étienne & de Jeanne Rabouin,
le 11 février 1751 à Cap-St-Ignace Kam.
Niveau 5 - Pierre Étienne & Catherine Boivin
Décès d’Étienne Corriveau,
fils d’Étienne & de Catherine Potvin,
le 5 mai 1823 à Rivière-Ouelle Qc.
Mariage d’Étienne Corriveau & d’Émilienne Gagnon,
fils d’Étienne Corriveau & de Catherine Boivin,
le 1er mai 1821.
Étienne était le frère de Joseph et
meunier à Rivière-Ouelle.
Niveau 6 - Joseph & Émérence Robichaud
Mariage de Joseph Corriveau
& d’Émérence Robichaud
le 11 octobre 1824 à St-André, Kam, Qc.
Baptême d’Émérence Corriveau,
fille de Joseph & d’Émérence Robichaud,
le 26 octobre 1827 à St-André Kam.
Baptême d’Olympe Corriveau,
fille de Joseph & d’Émérence Robichaud,
le 24 mai 1830 à St-André Kam.
Baptême d’Élie Corriveau,
fils de Joseph et d’Émérence Robichaud,
le 14 juillet 1831.
Baptême d’Adelaïde Corriveau,
fille de Joseph & d’Émérence Robichaud,
le 15 septembre 1836.
Baptême de Séverine Corriveau,
fille de Joseph & d’Émérence Robichaud,
le 23 mars 1838 à St-André Kam.
Baptême de Philomène Corriveau,
fille de Joseph & d’Émérence Robichaud,
le 29 décembre 1841 à St-André Kam.
Mariage d’Étienne Corriveau &
de Marie Litalien
le 2 février 1858 à St-Antonin Qc.
Baptême d’Étienne Corriveau,
fils d’Étienne & de Marie Litalien,
le 21 janvier 1859 à St-Modeste Qc.
Baptême de Delphine Corriveau,
filles d’Étienne & de Marie Litalien,
le 24 février 1860 à St-Modeste Qc.
Baptême de Georges Corriveau,
fils d’Étienne & de Marie Litalien,
le 24 janvier 1863 à St-Modeste Qc.
Baptême d’Aimé Corriveau,
fils d’Étienne & de Marie Litalien,
le 1er mai 1861 à St-Modeste Qc.
Baptême de Marie-Claire Corriveau,
fille d’Étienne & de Marie Litalien,
le 29 décembre 1866 à St-Modeste Qc.
Baptême d’Octave Corriveau,
fils d’Étienne & de Marie Litalien,
le 27 mars 1865 à St-Modeste Qc.
Mariage de Joseph Corriveau et d’Élize Bouchard,
fils d’Étienne & de Marie Litalien,
en 1902 à Frenchville ME.
Mariage de Georges Corriveau à
Rosa Anna Côté de Frenchville en 1914.
Niveau 8a - Joseph Georges - Marie-Anne Landry
Baptiste de Georges Corriveau,
fils Georges & de Marie Anne Landry,
le 2 juin 1895 à Frenchville ME.
Recensement de la famille de Georges
& de Marie Anne Landry,
en 1901 dans la paroisse de St-François NB
Même événement
Niveau 8b - Joseph Georges & Wilhelm Morin
Niveau 9 - Alfred & Édith Cyr
Mariage d’Alfred Corriveau & d’Édith Cyr,
le 13 avril 1915 à St-Hilaire NB
Même événement
Niveau 10 - Luc & Laurette Beaulieu
4. Les photos
Gracieuseté d’Alfred & de Georges Corriveau,
enfants de Luc & Laurette Beaulieu.
Arrière: Madame Bélanger & Grand Mère Marie Landry.
Avant: Jeanne Corriveau-Martin et sa fille
Georges Corriveau
Fils d’Étienne Corriveau et de Marie Litalien.
Georges Corriveau et son épouse Marie Landry.
Leurs quatre enfants étaient:
Leurs quatre enfants étaient:
Alfred, Georges, Joseph et
Jeanne.
Madame Bélanger en compagnie d’Exior Voisine.
Elle était la mère a Marie Landry
La famille d’Alfred Corriveau
1ère rangée: Alfred, Cecille et Edith
Cyr
2ième rangée: Robert, Guy, Luc, Leo, Camille,
Germaine,
Rolande, Rita, Thérèse et Murielle.
Georges fils de Georges Corriveau,meunier de Frenchville ME
Georges Corriveau & son épouse Rose-Anna.
Carte de décès de Marie Landry,
épouse de Georges Corriveau.
Carte de décès de Joseph Corriveau, époux de Marie-Anne Cyr. Joseph était propriétaire de la scierie de Fort Kent ME.épouse de Georges Corriveau.
Alfred Corriveau et son épouse Edith Cyr.
Carte de décès d’Alfred Corriveau
Carte de décès d’Édith Cyr, épouse d’Alfred Corriveau.
Jeanne Corriveau-Martin,Carte de décès d’Alfred Corriveau
Carte de décès d’Édith Cyr, épouse d’Alfred Corriveau.
fille d’Alfred et d’Édith Cyr.
Documentation reçue lors de la réunion de la famille Corriveauà St-Vallier Qc, en 1978.
Documentation reçue lors de la réunion de la famille Corriveau à St-Vallier Qc, en 1978.
La famille de Luc Corriveau
Luc Corriveau à l’âge d’un an
Luc le militaire
Luc Corriveau à l’âge d’un an
Luc le militaire
Photo de mariage de Luc Corriveau et de Laurette Beaulieu.
À l'arrière leurs parents respectifs: Alfred Corriveau et Edith Cyr;
Olivier Beaulieu et Marguerite Nadeau
Le tracteur est un Massey-Harris 44, diesel.
Ce tracteur a remplacé l'engin à vapeur
alimenté aux écailles de sarrasin
et qui faisait tourner le moulins à farine et à scie.
Cette transition date de 1956-57.
Luc Corriveau fabriquant des barils de cèdre.
Luc le chasseur
À gauche, Luc Corriveau
Georges et son père Luc de retour de la chasse.
À gauche, Laurette Beaulieu-Corriveau
Luc Corriveau & Laurette Beaulieu-Corriveau
Photo de la famille de Luc Corriveau et de Laurette Beaulieu.
1iere rangee: Francine, Luc, Laurette et Nicole
2ieme rangee: Alfred, Carmel, Georges et Guille
Luc Corriveau & Laurette Beaulieu-Corriveau
La famille de Guille Corriveau
Guille Corriveau
Guille Corriveau
Guille Corriveau, son épouse Sandra B. Perreault
et leurs enfants
Joey & Jamie Corriveau
à la fabrication de barils de cèdre
Guille Corriveau, son épouse Sandra B. Perreault
et leurs enfants
Guille à la récolte
La récolte du Sarazin au Caron Brook
Jamie Corriveau, son épouse Cindy Morin
et leurs enfants
Les bâtiments
Première maison bâtie à Caron-Brook
par Alfred, le père de Luc Corriveau.
Premier moulin bâti à Caron-Brook
Moulin reconstruit par Luc Corriveau
après l’incendie de 1949.
La grange construite par Luc Corriveau en 1950.
Jamie Corriveau, Guille Corriveau
& Rose-Marie Dionne remettant le J. -Aldéric Daigle
(Texte tiré du site des Entreprises Corriveau)
Lors du GALA
de la PME 2012, Les Industries Corriveau Inc.. s'est vu décerner le Prix J.-Aldéric
Daigle de la Chambre de commerce de Clair. Véritable pionnière de la culture du
sarrasin au Madawaska, la famille Corriveau cultive cette céréale depuis 1893. Depuis
2012, Jamie Corriveau a succédé à son père Guille Corriveau et assure
maintenant la direction de l'entreprise.
Aujourd'hui,
la famille Corriveau cultive le sarrasin sur plus de 175 âcres de terre dans la
région du Madawaska au Nouveau-Brunswick, Canada. Après la récolte, la céréale
est transformée en farine et sert principalement dans la confection de la
ploye, un met typiquement Brayon.
La ploye fait avec de
la farine de sarrasin fait partie intégrante de l’héritage acadien. La
ploye avait autrefois la place d’honneur sur la table des familles nombreuses.
Souvent elle remplaçait le pain. Une vraie ploye ne doit pas être tourné
pendant la cuisson. On peut la déguster avec du beurre, creton, mélasse, sucre,
sirop d’érable…Utilisez votre imagination et le tout sera délicieux.
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