Peinture de Claude Picard
dans la chapelle de Grand-Pré NÉ
L'un des ancêtres de Catherine Laura Blanchard,
Olivier, a été l'un des fondateurs
de la ville de Caraquet NB.
Il résidait à Grand-Pré NÉ
lors de la Déportation des Acadiens en 1755.
épouse de Georges Boucher
et mère de Noëlla Boucher-Thibault
Georges Boucher & Catherine Laura Blanchard
(photo gracieuseté de Rolande Thibault)
Les armoiries de la famille Blanchard
Georges Boucher & Catherine Laura Blanchard
(photo gracieuseté de Rolande Thibault)
1. Introduction
1a. Un brin d'histoireDans le registre Poitras de Clair, un dénommé Édouard Blanchard s'est marié à deux reprises: (1) Modeste Chassé en 1891 et (2) Émilie Breton en 1905. De ces deux mariages sont nés 12 enfants. La famille demeurait dans les Concessions des Bouchard, une route accessible par les Concessions des L*NG et qui mène à St-François.
De plus, j'ai découvert que la mère de Noëlla Boucher-Thibault (Adélard Thibault), Catherine Laura Blanchard, était la fille d'Édouard & Émilie Breton. Il n'en fallait pas plus pour faire la généalogie de cette famille.
On ne risque pas de se tromper en affirmant que les Blanchard sont d'origine acadienne. Je n'ai pas mis de temps à découvrir aussi qu'Édouard était le fils de Théophile & Marie Blanchard et qu'il est né à Caraquet en 1869. Disons-le, il n'y a pas plus Acadien que les Blanchard.
En remontant la lignée paternelle, j'ai été surpris d'apprendre qu'Olivier Blanchard fut l'un des fondateurs de Caraquet.
Il existe de nombreux textes, en langue anglaise pour la plupart, sur le site Ancestry. J'ai fait la traduction de quelques-uns. Les voici:
1b. 1755 : L'Histoire – Olivier
Blanchard : pionnier de Caraquet (1726 - 1796)
Olivier Blanchard, fils de
René Blanchard et de Marguerite Thériault, est considéré comme l'un des
pionniers de Caraquet, NB.
En 1752, il épouse Catherine Amirault dite Mirau, de la rivière Petitcodiac, où ils s'établissent et où naissent leurs deux premiers enfants.
En 1756, lorsque leur village est détruit par les Britanniques, les Blanchard fuient en goélette. Ils se fixent alors sur les rives de la rivière Restigouche, avant de devoir à nouveau fuir les soldats britanniques en 1760.
En 1761, alors qu'ils sont installés à Népisiguit, ils ne peuvent éviter la razzia surprise du capitaine MacKenzie. Ils se font alors enlever leur bateau et sont emprisonnés au fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour.
Finalement, en 1772, ils se réinstallent à Népisiguit pendant quelques années puis déménagent à Caraquet, où le neuvième et dernier enfant de la famille vient au monde.
En 1752, il épouse Catherine Amirault dite Mirau, de la rivière Petitcodiac, où ils s'établissent et où naissent leurs deux premiers enfants.
En 1756, lorsque leur village est détruit par les Britanniques, les Blanchard fuient en goélette. Ils se fixent alors sur les rives de la rivière Restigouche, avant de devoir à nouveau fuir les soldats britanniques en 1760.
En 1761, alors qu'ils sont installés à Népisiguit, ils ne peuvent éviter la razzia surprise du capitaine MacKenzie. Ils se font alors enlever leur bateau et sont emprisonnés au fort Cumberland, l'ancien fort Beauséjour.
Finalement, en 1772, ils se réinstallent à Népisiguit pendant quelques années puis déménagent à Caraquet, où le neuvième et dernier enfant de la famille vient au monde.
http://acanadianfamily.com/tag/caraquet/page/2/
Surplombant fièrement les
magnifiques rives de la baie de Caraquet, le Sanctuaire de Ste. Anne du Bocage
a donné son nom à cette belle partie du village de Caraquet. Le sanctuaire est
le berceau de l'une des plus anciennes paroisses catholiques des provinces
maritimes.
L'histoire du Sanctuaire de
Ste. Anne du Bocage reflète celle de Caraquet car on ne peut exclure l’un de
l'autre. C'est sur le site même de ce sanctuaire, il y a plus de 250 ans, que les premiers Acadiens ont débuté la colonisation de la région.
Les victimes de la Déportation de 1755 de Grand Pré NÉ, (selon les ordonnances de la Couronne britannique), les Acadiens n'ont eu d'autre choix que de fuir et de chercher refuge à l'étranger. Vers 1757, quatre familles acadiennes ont atteint les rives de la baie de Caraquet à la hauteur de Sainte-Anne-du-Bocage.
Les victimes de la Déportation de 1755 de Grand Pré NÉ, (selon les ordonnances de la Couronne britannique), les Acadiens n'ont eu d'autre choix que de fuir et de chercher refuge à l'étranger. Vers 1757, quatre familles acadiennes ont atteint les rives de la baie de Caraquet à la hauteur de Sainte-Anne-du-Bocage.
ALEXIS LANDRY, OLIVIER LEGER
(LÉGÈRE), OLIVIER BLANCHARD et
CHARLES POIRIER ont trouvé à Caraquet ce qu'ils pensaient être un endroit
idéal, à l'abri de la menace de capture toujours présente par l'armée anglaise.
Cet emplacement, cependant,
n'était pas aussi sûr qu’espéré à l'origine et de nombreux Acadiens ont dû fuir
les raids de 1761 menés par le capitaine MacKenzie. Plusieurs ont été capturés
dans la région de Caraquet-Miramichi. Plusieurs familles qui ont réussi à
échapper ont trouvé refuge dans la région de Gaspé et Miscou chez les Indiens
micmacs - qui sont crédités par certains historiens comme ayant protégé les
Acadiens de l'extinction.
Les Acadiens ne se sont pas
aventurés à Caraquet avant la fin du Traité de Paris de 1763 (qui n'a en fait
pas offert une protection complète car les Acadiens ont continué à être
persécutés jusqu'en 1784).
D'autres Acadiens ont rejoint
le premier groupe de colons ainsi que les anciens miliciens français et les
pêcheurs normands et bretons. Caraquet est rapidement devenu la communauté
francophone la plus importante au Nouveau-Brunswick et le point central des
efforts missionnaires dans les provinces maritimes. Les archives de la paroisse
de Caraquet sont parmi les plus anciennes de l'Acadie moderne et datent de
1767.
En 1774, une chapelle
existait déjà sur le site du bâtiment actuel. Le cimetière où les restes des
fondateurs de Caraquet sont enterrés remonte à quelque temps avant 1774. C'est
l'un des plus anciens cimetières catholiques de la région, car il a été créé
peu de temps après la Déportation.
En 1791, Alexis LANDRY a
entamé des négociations pour donner à la paroisse un terrain pour la
construction d'une chapelle sur le site du bâtiment existant. Le transfert
terrien a eu lieu officiellement le 10 juillet 1793. Olivier Blanchard a débuté
en 1793 la construction de la chapelle qui devait mesurer 30’ X 50'. La
construction a été achevée en 1794. Les documents de la paroisse de Caraquet
indiquent que la cloche de la première église de Caraquet a été bénie le 1er
juillet 1792, au nom de OLIVIER BLANCHARD et (sa mère) Marie (Marguerite)
THERRIOT (THERIAULT). L'église elle-même a été consacrée le 16 juillet 1794 par
le père Bourg.
Voici la preuve de ce qui est avancé dans le texte:
Le sanctuaire de Ste-Anne du
Bocage est un monument fier de la foi chrétienne des Acadiens. C'est aussi un
témoignage de la détermination des personnes de Ste-Anne du Bocage et de
Caraquet à conserver un dossier important de leurs luttes pour la survie et de
leur riche histoire.
Note: condensé en partie à
partir d'un texte écrit à l'origine par J.H. St-Louis en 1986 avec des sources
du Conseil pastoral de la paroisse de Caraquet et du village historique
acadien. Texte et sources supplémentaires: l'Évangéline 7 juin 1934; Et le
livre "Les Familles de Caraquet" de Fidèle Theriault.
1d. Blanchard Olivier - Fils de
Rene et Marguerite Teriot
Il est né à Peticodiac en 1726, marié en 1751 à Catherine Amirault, fille de Pierre et Anne Brun. Olivier est mort à Caraquet le 16 août 1786.
Il est né à Peticodiac en 1726, marié en 1751 à Catherine Amirault, fille de Pierre et Anne Brun. Olivier est mort à Caraquet le 16 août 1786.
Olivier Blanchard est un
descendant de l'un des couples acadiens originaux - Guillaume Blanchard et
Huguette Poirier - qui sont censés être arrivés en Acadie entre 1630 et 1640.
Selon le livre de Fidèle
Thériault «Les Familles de Caraquet», les Blanchard sont arrivés à Caraquet
après une longue épreuve qui a commencé par la destruction du village des
Blanchard en 1758 par le major Scott. Les Blanchard s'étaient réfugiés dans
l'estuaire de la Restigouche, puis Nipisiguit, mais ont finalement été faits prisonniers avec 300 autres Acadiens au British Fort Cumberland. Theriault
explique ensuite (basé sur le travail de Stephen A. White) que les Blanchard ont été transférés dans une prison d’Halifax, puis ont trouvé leur chemin
d'Arichat (Cap Breton) à l'Île-du-Prince-Édouard.
Olivier Blanchard et
Catherine Amirault étaient l'un des couples acadiens qui ont reçu des terres
dans ce qu'on appelle la Grande Concession de 1784 (Great Land Grant), de sorte
que les Blanchard étaient des pionniers de l'Acadie et de Caraquet!
Note: La mère d'Olivier,
Marguerite Theriault et notre ancêtre Joseph Theriault (m. Marguerite Melanson)
étaient tous deux des enfants de Germain Theriault et Anne Richard.
Source: Thériault, Fidèle
(1985). Les Familles de Caraquet: Dictionnaire Genealogique. ISBN
0-9692151-0-X. Le livre de M. Thériault contient des données généalogiques des
Blanchard à Caraquet, ainsi que des informations biographiques plus complètes,
des anecdotes et des images.
NOTE. Il est sûrement possible d'obtenir de plus amples informations sur la famille Blanchard en contactant Lise Pelletier de l'Université du Maine À Fort Kent, la bibliothèque de l'université de Moncton à Edmundston et le Centre d'études acadienne de l'université de Moncton à Moncton.
NOTE. Il est sûrement possible d'obtenir de plus amples informations sur la famille Blanchard en contactant Lise Pelletier de l'Université du Maine À Fort Kent, la bibliothèque de l'université de Moncton à Edmundston et le Centre d'études acadienne de l'université de Moncton à Moncton.
2. Le tableau de généalogie de Catherine Blanchard-Boucher
3. La documentation
Niveau 2 - René II & Marguerite Thériault
1er document tiré de Ancestry
1er document tiré de Ancestry
2e document tiré de Ancestry
3e document tiré de Ancestry
4e document tiré de Ancestry
5e document tiré de Ancestry
6e document tiré de Ancestry
7edocument tiré de Ancestry
8e document tiré de Ancestry
Niveau 3 - Olivier & Catherine Amirault
Décès d'Olivier Blanchard,
époux de Castherine Mirault (Amirault),
le 17 août 1796 à Caraquet NB
Décès d'Olivier Blanchard,
époux de Castherine Mirault (Amirault),
le 17 août 1796 à Caraquet NB
Niveau 4 - Raphaël & Pélagie Doucet
Mariage de Raphaël & Pélagie Doucet
le 8 juin 1795 à Caraquet NB
Mariage de Raphaël & Pélagie Doucet
le 8 juin 1795 à Caraquet NB
Baptême de Marine (et non Marie) Blanchard,
fille de Raphaël & Pélagie Doucet,
le 23 avril 1796 à Caraquet NB
fille de Raphaël & Pélagie Doucet,
le 23 avril 1796 à Caraquet NB
Niveau 5a - Pierre I & Victoire Poirier
Niveau 5b - Pierre I & Marguerite Losier
Niveau 5c - Pierre I & Éléonore Defondeville
Niveau 6a - Pierre Théophile & Marie Blanchard
Mariage de Théophile & Marie Blanchard
le 10 janvier 1853 à Caraquet NB
Mariage de Théophile & Marie Blanchard
le 10 janvier 1853 à Caraquet NB
Niveau 6b - Pierre Théophile & Constance Duguay
Mariage de Pierre Théophile & Constance Duguay
le 13 avril 1874 à Caraquet NB
Recensement de la famille de Théophile & Constance Duguay
en 1871 à Caraquet NB
Mariage de Pierre Théophile & Constance Duguay
le 13 avril 1874 à Caraquet NB
Recensement de la famille de Théophile & Constance Duguay
en 1871 à Caraquet NB
Recensement de la famille de Théophile & Constance Duguay
en 1881 à Caraquet NB
Recensement de la famille de Théophile & Constance Duguay
en 1891 à Caraquet NB
Niveau 7a - Édouard & Modeste Chassé
Mariage d'Édouard & Modeste Chassé
le 18 août 1895 à Clair NB
Même événement sous un format différent.
Recensement de la famille d'Édouard & Modeste Chassé
en 1901 à Clair NB.
Naissance de Marie-Rose Blanchard,
fille d'Édouard & Modeste Chassé,
le 10 juin 1899 à Clair NB.
Décès d'Édouard Blanchard,
fils d'Édouard & Modeste Chassé,
le 23 mai 1899 à Clair.
Naissance d'Irenée Blanchard,
fils d'Édouard & Modeste Chassé,
le 7 décembre 1902 à Clair NB.
Décès de Joseph Irenée Blanchard,
fils d'Édouard & Modeste Chassé,
le 30 avril 1903 à Clair NB.
Mariage de Rosanna Blanchard & Paul Soucy,
le 27 octobre 1920 à Clair NB.
Niveau 7b - Édouard & Émilie Breton
Mariage d'Édouard & Émilie Breton
le 3 septembre 1905 à Clair NB.
Mariage d'Édouard & Émilie Breton
le 3 septembre 1905 à Clair NB.
Même événement sous un format différent
Naissance de Catherine (Laura) Blanchard,
fille d'Édouard & Émilie Breton,
le 19 mars 1909 à Clair NB.
Note. Arthémise Pelletier était la sage-femme.
(suite)
Recensement de la famille d'Édouard & Émilie Breton
en 1921 à Clair NB
Recensement de la famille d'Édouard & Émilie Breton
en 1921 à Clair NB
Même événement sous un format différent
Naissance de Marie Catherine Blanchard,
fille d'Édouard & Émilie Breton,
le 21 janvier 1915 à Clair NB.
Mariage d'Élise Blanchard & Irenée Dumont,
le 4 avril 1923 à Clair NB.
Mariage d'Alphéna Blanchard & Michel McCluskey
le 18 juin 1930 à Clair NB.
Naissance de Catherine (Laura) Blanchard,
fille d'Édouard & Émilie Breton,
le 19 mars 1909 à Clair NB.
Note. Arthémise Pelletier était la sage-femme.
(suite)
Recensement de la famille d'Édouard & Émilie Breton
en 1921 à Clair NB
Recensement de la famille d'Édouard & Émilie Breton
en 1921 à Clair NB
Même événement sous un format différent
Naissance de Marie Catherine Blanchard,
fille d'Édouard & Émilie Breton,
le 21 janvier 1915 à Clair NB.
Mariage d'Élise Blanchard & Irenée Dumont,
le 4 avril 1923 à Clair NB.
Mariage d'Alphéna Blanchard & Michel McCluskey
le 18 juin 1930 à Clair NB.
Décès d'Édouard Blanchard,
époux d'Émilie Breton,
le 22 avril 1945 à Clair NB.
Décès d'Émilie Breton,
épouse d'Édouard Blanchard,
le 19 septembre 1944 à Clair NB.
Note. Émilie était la fille de Joseph Breton
et d'Élisabeth Arsenault de Bic Qc. Cette information
est cruciale pour retrouver la famille d'Émilie Breton.
Décès de Catherine Blanchard,
fille d'Édouard & Émilie Breton,
née le 21janvier 1915
et décédée le 25 septembre 1915 du choléra.
Note. On indique qu'elle est née à Caraquet et non à Clair.
Niveau 8 - Georges Boucher & Catherine Laura Blanchard
Mariage de Georges Boucher & Catherine Laura Blanchard
le 28 janvier 1925 à St-Athanase Qc.